dimanche 2 décembre 2007

A vos agendas!

...et à vos portefeuilles!! Radiohead passe en France au mois de Juin 2008, pour 3 dates : 2 à Bercy les 9 et 10 juin et un concert aux Arènes de Nimes (magnifique!) le 14 Juin.

Les réservations ne sont pas encore ouvertes mais il faut être sur le pied de guerre car avec l'expérience, on sait que les billets pour ce genre de concerts partent en moins d'une demi-heure! Je serais probablement aux Arènes (ça tombe un week end, c'est mieux quand on bosse), lieu magique qui sublime n'importe quelle prestation.

En attendant, on peut re-regarder le live webcast du 9 novembre dernier, disponible en intégralité sur Youtube.


Radiohead - Videotape (live webcast 9/11/07)

Elle est assez étrange cette vidéo mais le morceau est extra!


Radiohead - I might be wrong (live webcast 9/11/07)


Have yourself a good time, it's nothing at all...

mercredi 28 novembre 2007

Farewell



Je ne suis pas une grande amatrice des Rita Mitsouko, mais quand même, c'est triste. Fred est parti comme dans la chanson Marcia Baila. Quelle ironie.

dimanche 23 septembre 2007

Baby rock

Être tata, ce n'est pas de tout repos : jouer la baby sitter pendant les vacances scolaires, devoir chanter des chansons pour distraire les petits, ne pas faire de favoritisme pour éviter les bagarres, raconter mille fois la même histoire, regarder deux cent fois le même dessin animé ou aider (par téléphone) pour les devoirs.
Mais en fin de compte, c'est toujours avec le même plaisir que j'apprends qu'une petite dernière est entrée dans la famille. Les nourissons, ça aime bien les berçeuses et les petites musiques douillettes, mais pour les parents, ces bruits deviennent vite insupportables. Autant joindre l'utile à l'agréable.

Let It Be


Hey Jude


Et pour les (futurs) révolutionnaires :

L'internationale



Bienvenue au bébé et désolée pour cet interlude familial. Mais chuuut, pas si fort, la petite s'est endormie!!

dimanche 16 septembre 2007

Come back

On s’éclate…
Généralement, quand on « découvre » un artiste, on n’écoute plus que ses chansons, partout et à toute heure de la journée. On va assister à ses concerts, on a d’yeux que pour lui, on en devient presque une groupie. Puis un autre vient le remplacer et c’est le même enchaînement. Toutefois, on se fait toujours des petites piqûres de rappel, parce que c’est tout de même agréable. Et quand la rumeur d’un nouvel album se profile, on se replonge très vite dans l’univers qu’on n’avait jamais vraiment quitté. C’est ce qui m’arrive en ce moment avec Two Gallants.

Ces cow boys tout droit venus de San Francisco avaient percé en 2004 avec leur album folk The Throes, la voix rocailleuse de Chelsea Jackson scandant des textes taillés au couteau donnaient à l’album un côté assez brut de décoffrage qui m’avait conquis.

Nothing To You

Crow Jane


Puis en 2006, avec What The Toll Tells (presque passé inaperçu), ils ont varié leurs influences, comme en témoigne Steady Rollin’ ballade douce-amère (qui est pour moi le meilleur morceau qu’ils aient composé).

Steady Rollin’


En 2007, ils reviennent avec un EP, The Scenery of Farewell et un album éponyme à paraître le 27 septembre. Il y a toujours cette fureur dans la voix de Chelsea mais les mélodies sont plus travaillées, plus entraînantes.

Seems Like Home to Me (en téléchargement sur Myspace)


Despite What You’ve Been Told (tirée de Two Gallants)


Two Gallants seront en concert le 25 novembre à La Maroquinerie et à Toulouse le 28 novembre prochain (c’est loin !!!). En attendant, on se repasse les albums en boucle. Comme pour s’excuser de les avoir « un peu » oubliés.

Two Gallants @ Myspace

Leurs albums sur Amazon

samedi 4 août 2007

Un peu de folk (lore)

Quand j’étais gamine, j’attendais avec impatience la fin du mois de juin et le départ en vacances. La route des vacances, avec des jeux inventés pour faire passer le temps (deviner le département sur la plaque d’immatriculation des voitures qui nous dépassaient). Une fois la mediterranée traversée, nous profitions des chaudes soirées d’été en famille, avec toujours en fond sonore des musiques et chansons chantées dans une langue que je ne comprenais pas (encore). Le temps a passé, le pays changé, les personnes aussi. Seules restent ces musiques inoubliables et pleines de souvenirs.

Il y a quelques semaines, au détour d’un reportage télévisé, je suis tombée sur une musique singulière, qui a soudain rappelé un tas de souvenirs, c’était en fait un morceau que j’adorais étant petite. Depuis, cet air me trotte dans la tête, je le chantonne à longueur de journée et le décline sous toutes les formes, chantonné ou tapé sur des djembés de fortune (tableau de bord, coin de table ...).
Cet air, c’est celui de Seif El Battar, de Nass El Ghiwane, groupe marocain, né dans les années 1960 à Casablanca et composé au départ de cinq musiciens : Larbi Batma (décédé en 1998), Omar Sayed, Boujemaa, Alal Yaala et Aziz Tahiri qui sera remplacé par Abderahmane Paco.

Grâce à leurs rythmes puissants, joués à l'aide d'instruments traditionnels, ils ont révolutionné la musique marocaine et le paysage culturel du pays. Leurs paroles reflètent l'ambiance sociale de ces années-là et le profond mal-être d’une société qui n'allait pas tarder à être muselée par des années de plomb castratrices. Leurs concerts étaient des scènes de transes collectives de fans hystériques, sauf que les groupies et jeunettes en Converse étaient remplacées par des moustachus à patte d'éph'. Malgré les années « Les Rolling Stones de l'Afrique » comme l’a dit un jour Martin Scorsese, restent très largement connus au Maroc et ailleurs (ils étaient de passage à l’Olympia le 18 mai dernier).

J’ai longtemps hésité à partager ce qui est pour moi une sorte d’héritage culturel, et ce à cause de la langue et de la longueur des morceaux qui font en moyenne 7 minutes. Ecouter de l’islandais, du gallois, ça ne choque pas l’oreille mais la langue arabe est plus difficile à appréhender. Ce qui me charme le plus, ce ne sont pas les paroles (que je ne comprends que partiellement) mais la musique, avec l’omniprésence du banjo, du bendir et du guembri, sorte de basse, instrument traditionnel au son si caractéristique des gnaouis d’Afrique du Nord. Je ferais un post spécial sur cet instrument que j’apprends à découvrir.

Sur la longue intro de Laayat Aalik, on entend bien le son sourd du guembri très vite rejoint par le banjo et les percussions même si j’avoue que le morceau tourne un peu en rond. Seif El Bettar c’est le contraire, le banjo entre en scène seul et ce n’est qu’au bout d’une minute que le guembri se fait entendre. En ce qui concerne le chant, c’est euh…indescriptible.

Laayat Aalik


Seif El Bettar


Pour les connaisseurs, difficile de parler de Nass El Ghiwane sans parler de Siniya (avec ce timbre de voix inimitable) et Allah Ya Moulana (maintes fois imitée mais jamais égalée).

Siniya


Allah Ya Moulana


C'est sûr qu'à côté des pointures du rock, ils ne font pas le poids. Après tout, à chaque culture ses idoles...

jeudi 17 mai 2007

Battles - Atlas


J'adore ce clip, le batteur et sa batterie jaune, les guitaristes fous, la voix éléctronique, ça donne envie de sauter partout! ça me tente bien d'acheter l'album tiens...

lundi 7 mai 2007

It's too late now...

© Xavier Popy

Radiohead - 2+2=5